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Les marges se jouent en dehors de la route

Par Margaux Angelys

Les marges se jouent en dehors de la route

Sur un marché où la moyenne se situe entre 3 et 5 % de marge, innover et bouger devient vital pour les entreprises de transport.

Ceux qui font plus de marge ne sont pas ceux qui paient les salaires les plus bas, ni ceux qui ont des camions “magiques”.
Ce sont ceux qui perdent le moins de temps en dehors de la route.

Des marges fines… mais pleines de leviers

Vous le savez mieux que quiconque :
3 à 5 % de marge dans les bonnes années, une forte dépendance aux coûts de main-d’œuvre, du matériel et du carburant — sur lesquels vous n’avez que peu de contrôle.

La compétitivité se joue donc ailleurs : en dehors de la route.
Chaque entreprise de transport a un terrain d’économie important à explorer.

Gagner de la marge en dehors de la route

1. Le temps administratif

Commençons par vos équipes administratives, les piliers invisibles du quotidien.
En période de paie, on atteint souvent 15 à 20 heures perdues à chercher des papiers, post-it, SMS ou messages WhatsApp, et à relancer les collaborateurs.
L’économie potentielle ? 450 à 600 € par mois, soit 5 400 à 7 200 € par an.
Sur une base de 250 000 € de chiffre d’affaires, cela représente 2 à 3 % de marge supplémentaire.

2. L’immobilisation des camions

Une réparation qui traîne deux ou trois jours au lieu d’un seul, sur une flotte de 15 à 20 véhicules, équivaut à 15 à 25 jours d’immobilisation par an.
À raison de 200 € de perte par jour, cela représente 3 000 à 3 600 € par an.
➡️ Impact sur la marge : +1 à 2 %.

3. Le turnover : le coût invisible

Chaque départ — et donc chaque arrivée — coûte 3 000 à 5 000 € par an (recrutement, intégration, formation).
En réduisant le turnover de 30 %, l’économie pour un transporteur de 20 salariés serait de 2 000 à 5 000 € par an.

4. L’absence de formation : un manque à gagner stratégique

Beaucoup de PME du transport investissent peu dans la formation, faute de temps ou de ressources.
Et pourtant, une simple formation à l’éco-conduite génère un ROI immédiat : une baisse de 5 à 10 % de la consommation de carburant, soit 8 000 à 10 000 € d’économies par an.
C’est 3 à 10 % de marge additionnelle.

Pourquoi ces gains sont-ils souvent sous-estimés ?

Parce qu’ils n’apparaissent pas dans le P&L.
Et parce que ce n’est pas le cœur du métier des transporteurs : leur métier, c’est de rouler.

Mais dans un marché tendu, chaque point de marge compte.
Ceux qui survivent et progressent sont ceux qui optimisent tout, même en dehors de la route.

Un concurrent qui affiche 5 points de marge quand vous en faites 3 n’a pas de camion magique —
il a simplement optimisé ses métiers annexes.

Le digital n’est pas un coût, c’est un levier de compétitivité

Chez MonAppTransport, nous en avons fait notre spécialité :
aider les entreprises de transport à optimiser leurs process et à récupérer les marges invisibles qu’elles perdent chaque jour.

Le ROI moyen mesuré chez une vingtaine de clients :

  • 5 400 à 7 200 € de temps gagné pour les équipes administratives
  • 3 000 à 4 000 € sur l’immobilisation des véhicules
  • 2 000 à 5 000 € sur l’intégration et la formation
  • 8 000 € grâce à la traçabilité et à l’éco-conduite

Conclusion

Sur un marché à faibles marges, ce ne sont pas des gadgets : ce sont des avantages compétitifs.
Les marges se défendent sur la route, mais surtout en dehors.
Soyez en mouvement.

 

Contactez-nous pour comprendre où vous pourriez gagner des points de marge.